Considéré comme le patrimoine de l’entreprise, le capital social désigne les apports personnels fournis par les associés et qui leur permettent par la suite de percevoir une rémunération. Le montant diffère en fonction du statut juridique, mais généralement, il est d’un euro symbolique. Il est conseillé de ne pas se contenter de l’apport minimum autorisé par la loi pour disposer d’une meilleure solidité financière.

Capital social : définition, utilité

Le capital social représente le montant des apports des associés ou actionnaires de l’entreprise en biens ou en argent en échange de parts sociales ou d’actions. Grâce à cet apport, il est donc possible de devenir actionnaire ou associé de la société. Cette notion n’est pas valable pour les auto-entrepreneurs et les micro-entreprises, mais uniquement pour les personnes physiques.

Ce capital social peut être fixe ou variable. Il est dit « fixe » lorsque la hausse ou la baisse du montant du capital ne peut se faire que sur décision des associés. La modification implique dans ce cas une mise à jour des statuts. Quant au capital variable, il ne nécessite pas de modifier les statuts. Des limites sont néanmoins fixées sur les montants. Si le capital social maximum n’est pas plafonné, le capital minimum ne doit pas être en dessous de 10% du capital initial.

Le rôle du capital social est pluriel, c’est pourquoi il est important de ne jamais le négliger. Tout d’abord, il s’agit d’un moyen de financement qui permet de régler les premiers investissements. Il répond aux besoins de trésorerie et sert à payer les dépenses initiales de la société. Le capital social est aussi une donnée importante pour les partenaires. Comme son montant apparaît sur tous les documents légaux liés à l’entreprise, il témoigne de sa solidité financière. Enfin, le capital social est également indispensable pour définir les droits et prérogatives des associés et actionnaires. La part d’apports fournis par chaque associé équivaut à leurs droits financiers et leurs droits de vote. Pour faire simple, si un associé a un apport faible, sa rémunération l’est aussi et son vote n’est pas réellement décisif en assemblée.

Quel est le montant minimum d’un capital social ?

  • Dans une EURL ou une SARL, le capital social minimum stipulé par le Code de commerce équivaut à un euro symbolique. Si la SARL est une entreprise à responsabilité limitée devant être constituée de deux associés au moins, l’EURL pour sa part n’est géré que par un entrepreneur.
  • Dans une SAS et une SASU, le montant du capital social minimum est également d’un euro symbolique. La SAS est une société par actions simplifiée dotée d’un seul actionnaire, tandis que la SASU rassemble deux associés.
  • Concernant la Société Anonyme (SA), il faut un capital de 37 000 euros avant de pouvoir démarrer l’activité. Si la SA est cotée, elle doit avoir 7 associés, sinon, deux associés suffiront.

Comment fixer le montant d’un capital social ?

Étant donné que pour la SARL, EURL, SAS et SASU, un euro symbolique suffit pour se constituer un capital, beaucoup d’entrepreneurs sont tentés à l’idée de ne verser que le minimum requis. Or, cette stratégie est vivement déconseillée. Il est préférable de mobiliser le montant le plus élevé possible afin tout d’abord d’obtenir plus facilement des prêts bancaires. Avoir un capital important atteste de la solidité du projet et rassure davantage les organismes de financement. Lorsque les apports sont élevés, la crédibilité de l’entreprise augmente également et celle-ci gagne plus vite la confiance des clients, des partenaires ainsi que des fournisseurs. Enfin, avoir un capital conséquent facilite les investissements de départ indispensables au démarrage de l’activité. À noter que l’apport des associés peut être numéraire, en nature ou encore en industrie.

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